Au XIXème siècle, on assiste à un phénomène qui sera nommé « Révolution industrielle » et qui s’étend à une échelle mondiale. L’industrie se développera à une vitesse fulgurante, sont avancée sera due à l’utilisation nouvelle du charbon, de la vapeur et du textile.

Mulhouse se place au cœur de cette révolution industrielle, car même si celle-ci a débuté à Londres, berceau des innovations et ville précurseur, environ un siècle plus tôt, notre ville alsacienne ne tardera pas à adopter tout de suite le modèle anglais au courant du XVIIIème siècle (1746).
Mulhouse concentrera sa nouvelle industrie sur l’impression sur étoffe, troisième étape de la création d’un tissus (qui sont les suivantes : filtrage, tissage, impression). On utilisera la nouvelle ressource qu’est le coton, provenant des colonies ou d’Amérique et plus tard de l’Egypte. Ces matières premières devant être acheminées, Mulhouse possèdera la troisième ligne de chemin de fer française, en 1839. Cette caractéristique prouve l’importance de son industrie, la ville sera d’ailleurs appelée « capitale de l’industrie française ».
L’industrialisation textile donnera naissance à des industries servantes : la métallurgie, pour la fabrication des machines et outils nécessaires ainsi que l’industrie chimique pour colorer les tissus.
La cité hébergera trois pôles industriels : « DMC », Dolfus-Mieg & co. Occupant le nord-est, Schlumberger au centre ville actuel et la SACM, société alsacienne de construction mécanique au sud.
Ces trois pôles sont une preuve d’une spécificité mulhousienne autre que son aspect novateur : une industrialisation qui sera tout de suite à grande échelle, donc d’autant plus rapide que dans toute la France.

Cette expansion considérable mulhousienne posera un problème de taille : l’afflux continu de main d’œuvre et d’ouvriers pour faire tourner les entreprises placera la question du logement au centre des interrogations.
En effet, on pourra évidemment assister à l’apparition de