Ecart salariale homme-femme en egypte
Introduction
D’après le Word Economic Forum Global Gender Gap, l’Egypte occupe la 120e place (sur 128 pays) dans le classement des performances en matière d’égalité des sexes. Le pays enregistre donc des faibles performances en matière de politique et de possibilités économiques à l’égard des femmes.[1]
L’écart salarial entre les hommes et les femmes, tous secteurs d’activités confondus, est en moyenne de 25% en faveur des hommes sur le marché du travail égyptien.[2]
A travers nos recherches, nous tenterons de comprendre les raisons qui expliquent un tel écart entre les hommes et les femmes. Nous avons pour cela identifié 4 variables qui permettent d’expliquer cet écart, ou du moins une partie de celui-ci.
Il s’agit des secteurs économiques dans lesquels les femmes travaillent, le niveau de qualification des emplois qu’elles occupent, si elles travaillent dans le public ou le privé et enfin le niveau d’éducation des femmes.
Méthodologie
Pour effectuer notre travail, nous nous sommes principalement basés sur des données provenant de CAPMAS (Central Agency for Public Mobilisation and Statistiques). CAPMAS représente la source officielle des données statistiques en ce qui concerne le marché du travail égyptien, et également les données du Labor Force Sampler Survey (CAPMAS).
Seulement, cette base de donnée pose problème car elle sous-estime l’activité féminine en ne prenant pas en compte le travail des femmes dans le secteur informel ni le travail non-rémunéré. Il existe donc des carences au niveau statistiques avec la difficulté d’inclure l’activité des femmes dans le secteur agricole et informel.[3]
Nous avons également utilisé la base de donné de l’organisation internationale du travail (ILO).
Des données de 2011 sont utilisées dans la mesure du possible, mais dans certains cas les chiffres les plus récents disponibles sont de 2006-2007, voir d’années antérieures, 2001 étant la dernière