Eco cycle doha
1. Causes de difficultés rencontrées pour conclure le cycle de Doha
Le neuvième cycle de négociations multilatérales engagées sous l’égide de l’OMC à Doha en novembre 2001 avait pour but d’élargir à de nouveaux domaines les pratiques du libre échange et les principes de l’OMC.
L’Organisation Mondiale du Commerce a un double objectif : mettre en place les négociations d'accords commerciaux internationaux, veiller au respect de l'application de ces accords et régler les différends commerciaux au niveau international.
Mais, le cycle de Doha a était confronté à de multiples difficultés.
En effet, le « levier » de négociation est en panne, cela s’explique tout d’abord par le nombre et la forte hétérogénéité des participants.
Puisque les pays émergents (BRIC) se sont imposés sur la scène diplomatique et économique internationale, et les PED ont aussi beaucoup plus de poids.
De plus, l’importance des domaines compris dans la négociation plus particulièrement l’agriculture, secteur sensible dans de nombreux pays, contribue au désaccord. Etant donné que les principaux gains à attendre d’une nouvelle avancée vers le libre échange seraient quasi insignifiant.
Les pays émergents et en développement demandent des concessions aux pays riches, et de leur côtés les pays riches, ne veulent payer le coût politique d’une libéralisation de leur agriculture.
L’OMC est donc dans l’incapacité de mener à bien les négociations pour trouver un accord commun en raison du nombre important d’Etats appelés à la négociation et de l’importance des domaines.
De ce fait, les accords commerciaux régionaux ou bilatéraux se multiplient faisant avancer le libre échange, mais ils tendent à accroître la complexité du système mondial de protection commerciale.
2. Arguments favorables à une issue positive
Lors des différentes études relatant des gains modestes d’un tel accord, un facteur à était largement négligé : la