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L’explication est simple: « les mauvaises conditions climatiques de mai et juin ont retardé l’arrivée des productions sur les étals et fait diminuer les volumes, faisant d’autant grimper les prix », a indiqué Thierry Damien. Selon lui, « il est difficile de savoir si cette hausse des prix a un véritable incidence sur la consommation globale de fruits et légumes. Mais ce que l’on sait, c’est que cette dernière recule régulièrement depuis quelques années, et que des prix élevés impactent forcément les quantités achetées, notamment chez les plus modestes ».
L’association s’inquiète également de la progression des écarts de prix, de plus en plus marqués, entre fruits et légumes d’origine française et ceux en provenance de l’étranger. Sur les 16 produits du panel, 10 venant d’Espagne, d’Italie, des Pays-Bas, de Pologne ou encore du Kenya, sont désormais moins chers que leurs équivalents français. « C’est du jamais vu. Il y a encore deux ou trois ans, on n’avait que 4 à 5 produits étrangers moins chers. Au total, leur présence parmi les produits les moins onéreux a été multiplié par deux en quatre saisons seulement », a noté Thierry Damien ures parfois basses pour la saison, la production des fruits de saisons est vivement