Economie générale
Les prix de l’immobilier résidentiel aux Etats-Unis ont davantage baissé davantage (phase de déflation début 2011) par rapport aux pays de la zone euro (passage de -4% à 2%, les prix recommencent donc à augmenter). De plus, les évolutions des prix du logement sont plus hétérogènes entre les pays européens que dans les différentes régions américaines. Plus précisément dans la zone euro, on distingue trois catégories de pays :
Ceux pour lesquels le taux de croissance des prix est négatif, c’est-à-dire ceux qui ont été le plus touchés par la crise immobilière (Espagne, Irlande, Pays-Bas)
Ceux pour lesquels le taux de croissance des prix est redevenu positif (Belgique, Finlande, France)
Ceux pour lesquels le taux de croissance des prix stagne (variation conjoncturelle est modérée), où l’augmentation est faible (Allemagne, Italie)
Cette évolution a une incidence macroéconomique. L’éclatement de la bulle spéculative entraîne un ralentissement économique plus profond à travers deux canaux :
Le canal de la consommation = Il s’étudie à travers deux critères :
Le lien entre le logement et la consommation = S’il y a une crise de l’immobilier, on va construire moins d’appartements, on aura besoin de moins de main-d’œuvre. Au final, on embauche moins et on licencie. Le chômage est synonyme de baisse de de revenus et donc de consommation.
La variation du prix des logements sur le patrimoine = Ceux qui ont un patrimoine assez conséquent peuvent facilement obtenir de crédits. Autrement dit, une progression des prix du logement facilite le recours à l’emprunt. Cela favorise la hausse de la consommation.
Le canal de la stabilité financière = Si le prix des biens immobiliers diminue et qu’il existe en plus une détérioration des conditions de crédit, les ménages se retrouvent alors dans l’incapacité de rembourser les crédits à la banque. Ces dernières