Economie internationale
La situation de la France : tendance au déficit accentué par la crise (baisse des exportations).Dans le commerce mondial, lorsqu’on classe les pays en fonction des exportations, la place de la France est au 5ème rang mondial : pays développé, riche.
1970-1992 : période de grand déficit de la balance commerciale car :
-inflation : écart par rapport à nos partenaires important. Les prix ont tendances à augmenter plus vite que nos principaux partenaires, notamment par rapport à l’Allemagne. Perte de compétitivité. Quand déficit, dévaluation de la monnaie diminution de la valeur de notre monnaie par rapport aux autres pour que ça leur revienne moins cher à importer. L’écart entre le franc et le deutschemark grandit. Inconvénient de la dévaluation : tout ce qu’on achète à l’étranger et plus cher. Il ne faut donc pas en abuser.
-début années 80 : changement de gouvernement Mitterrand. Politique de relance Keynésienne : augmentation du SMIC, allocations familiales… etc., pour augmenter la demande afin de donner des débouchés à l’entreprise pour faire redémarrer l’activité économique. Mais la France était le seul pays à faire une relance (relance isolée). Donc augmentation très rapide des importations car les entreprises françaises n’étaient pas capable de couvrir la demande, mais comme les pays n’achètent pas chez nous, les exportations ne se développent pas. En 1983, la France connait le plus grand déficit commercial à cause de la contrainte extérieure. Que faire ? Arrêt de la relance, rester dans l’Europe et faire une politique de rigueur/d’austérité. Deux objectifs : lutter contre l’inflation et contre le commerce extérieur. Pour cela, on prend la décision de rapprocher le franc du deutschemark. Pour baisser les importations, il faut baisser la demande, donc baisser les revenus. Pour que les entreprises françaises aient des prix compétitifs donc pour augmenter les exportations, baisse des couts salariaux, donc baisse des salaires.