Economie
CONTRÔLE DU MOUVEMENT M. DUBOS
Un mouvement = détection → intégration → réponse. Si on se situe à des niveaux d’élaboration différents, il va falloir des intégrateurs hiérarchisés. On a 3 niveaux d’intégration : I1 (basique), I2 (automatique), et I3 (élaboration). I1 → niveau dit réflexe, au niveau de la moelle épinière. Par exemple, quand on met la main sur du chaud. I2 → niveau automatique, au niveau du système informatif, tant au niveau sensitif que moteur (par exemple, le travail à la chaine, après être passé par un apprentissage), on est dans la zone sous-corticale. C’est le système extra-pyramidal constitué par les noyaux gris centraux (car on est dans une activité automatique). I3 → niveau le plus élaboré, on est au niveau cortical (par exemple, faire chauffer de l’eau sur le gaz pour des pâtes). Sur le plan moteur, renvoie de I3 aux muscles via une voie volontaire, la voie pyramidale. Système de détection = informations sensitives (à ne pas confondre avec les informations sensorielles). 2 grandes familles : proprioceptif et extéroceptif. Extéroceptif renseigne par rapport au monde extérieur. Dans cette famille, les informations qui viennent de la thermoalgésie (70% de la douleur véhiculée par cette voie) → chaud, froid, et douleur. Récepteurs situés dans la peau, véhiculent un triple message (avec cloisonnement). Les informations arrivent à la moelle et empruntent la voie spino-thalamique. Cette voie fonctionne au niveau réflexe avec des neurones moteurs. Elle envoie aussi des informations au niveau automatique I2 mais aussi au niveau le plus élaboré I3. Cette voie monte au thalamus au niveau des noyaux gris centraux. Une partie sensitive et une motrice. Connexion par les voies extrapyramidales pour réponse musculaire I2. Les informations vont du thalamus au cortex. Sensitif : connexion au cortex moteur action volontaire I3 (contrôle cortical de l’intensité de l’information voulue). Sensibilité extéroceptive,