Pendant la période des trente glorieuses La structure sociale en France a connu des bouleversements au cours du XX ème siècle avec par exemple la montée du salariat ou des qualifications. On pourrait donc en déduire que la moyennisation est un processus selon lequel une part croissance de la population se retrouve dans une situation sociale proche. Aujourd’hui, certains auteurs contemporains comme Karl Marx qui met en évidence une opposition entre deux classes sociales : la classe ouvrière et la bourgeoisie. Il n’est pas facile de définir la classe moyenne. Globalement, les classes moyennes regroupent l’ensemble des personnes qui ne sont ni propriétaires des moyens de production, et ils ne font pas partis de la classe ouvrière. Peut-on donc dire que ce mouvement de moyennisation n’a été finalement qu’une étape et qu’elle s’est estompée voire qu’elle a disparu de nos jours ? Afin de répondre a cette question, nous allons d’abord présenter les caractéristiques du mouvement de moyennisation qu’a connu la France pour ensuite expliquer les limites qu’elle connait aujourd’hui.
Durant les Trentes Glorieuses, on a assisté à un fort enrichissement du salariat. En effet, durant cette période, le taux annuel moyen des hausses de salaire était de l’ordre de 3,5 %. On constate qu’entre les différentes catégories socioprofessionnelles les écarts de salaire se sont réduits. Ainsi si nous prenons la différence de salaire entre un cadre et un ouvrier en 1968 le cadre gagnait 4 fois plus que l’ouvrier.16 ans après, on constate que le cadre perçoit environ 3 fois plus que l’ouvrier. Ainsi les écarts de salaire entre les cadres et les ouvriers sur cette période ont été divisés d’environ 1.4 fois.
Grâce à la sécurité de l’emploi durant les « 30 Glorieuses » l’ascension à la prospérité s’est développée dans toutes les couches