C’était ce matin à l’aube, quand le soleil montré ses premiers rayon que je me dirigeais jusqu’aux cannes piquées en terre armé de mon pistolet pour me placer face à mon adversaire.

Il était grand, des muscles saillant, il semblait fort et n’ayant peur de rien. Je savais bien ma chère que c’était l’heure, que je pouvais mourir aujourd’hui et à ce moment précis ma seule pensée fut pour vous, vos yeux perçants et votre corps que je ne pourrais peut être bien plus jamais sentir si jamais il m’arrivait malheur.
Soudain j’ai senti que je m’égarais dans mes pensées et que je devais reprendre ma concentration. Malgré tous, j’étais plutôt confiant, il semblait peut être impressionnant mais j’étais prêt, mes yeux étaient fixés dans les siens, j’attendais juste la voix qui ordonnerait : « feu ». A ce moment-là la voix retentit, je leva mon bras, sur de moi, le regard sur l’horizon et j’appuya sur la gâchette sans hésitation. Je vis le coup partir, j’étais le premier à appuyer, la partie était fini, j’avais gagné. Les témoins et le médecin s’approchèrent de moi, je leur dis tout de suite que c’était inutile, que j’allais très bien, qu’ils feraient mieux d’aller voir mon adversaire qui ne s’en sortait surement pas aussi bien que moi. Tous les témoins étaient impressionnés, même le journaliste qui était présent.
Maintenant voyez-vous je me sens prêt à tout, à me battre contre l’univers entier. En aucun cas je souhaite me vanter au contraire mon acte n’est pas louable mais il devait arriver. J’espère ma mie que votre inquiétude à mon égard n’était pas trop grande, et c’est surement pour et grâce à vous qui êtes ma bonne étoile que je suis revenu vivant pour vous conter ce récit.