Ecriture d'invention autobiographier
Rien ne va plus ! C’est ce que je me suis dit en regardant le flash info ce matin ! Un peu chamboulé par cette abominable histoire de tuerie, j’ai tout de même trouvé la force d’aller faire cours à mes élèves ! Une lettre du ministère, sur mon bureau, instaure une minute de silence ! Mais comment veulent-ils que j’explique à des gosses de quatre ans qu’un malade endoctriné a tué quatre adultes et trois enfants de sang froid ,sans même un soupçon d’humanité, pour des raisons politico-religieuses ?
Onze heure tapante, le silence règne dans ma classe. Je regarde mes petits et lis l’incompréhension dans leurs yeux, celle d’une jolie innocence. Fatigué, je ferme les yeux un instant et me laisse emporter par mon imagination… Je me vois à leur âge, pur et insouciant, comme tout était facile, comme tout était beau. Je courrais partout, sans raison, sans but, je sentais le vent sur ma peau et je continuais de courir par simple plaisir ; je devrais sûrement m’y remettre. En réalité, les soucis débutent autour de dix ans. En même temps que les premiers amours d’ailleurs, je me souviens encore de Marie ; c’était la première. Je t’en avais déjà parlé me semble-t-il. Puis vint le collège, et le lycée : j’ai toujours été un élève moyen jusqu’à ma rencontre avec la studieuse et élégante Ilhame. C’était à mes seize ans. Cette fille m’a tout appris et m’a transformé. Tout au long de ma –courte- vie personne n’a jamais laissé une emprunte telle, et je demande bien qui aurait su… En tout cas, aucun Homme de mon époque ! Pour cela il aurait peut-être fallu remonter le temps, revenir quelques décennies en arrière…
Pourquoi pas 1935 ? Au cœur du combat pour l’indépendance de Gandhi ! Sa sagesse m’aurait comblé, sa générosité, son calme, son courage et son respect également. Cet homme est une légende et devrait être un exemple pour tous. Si j’avais pu, je lui aurais certainement demandé d’où il tenait toute cette force, et cette immense sagesse. Sans doute aurait