Elle..., celle qui....
Il fait tard, le temps semble s’arrêter, l’eau stagne dans les rivières et le silence élargit ses tôles tissées sur mes oreilles. L’obscurité règne tout comme cette obsession qui se serrait contre mon esprit confus. Le cœur se resserre âprement et le brouillard semble lui tenir compagnie, les battements s’affaiblissent et une pompeuse tristesse m’étouffe et m’anéantit a petit feu...Soudainement, une image saine et luisante traversa le noyau de mes pensés et mon cœur battait la chamade tout comme pour dire qu’il s’éparpillera d’un instant à l’autre. Le sang figé se réchauffe sous l’emprise d’un invisible d’ou une gigantesque sensation puisée d’une sincérité noble rétrécit les veines de ce cœur, tressaillant. Oui, je sais, mon cœur ce que cette image représente pour toi, c’est bien « elle « Elle, pour qui mes doigts tracent cette lettre par des sentiments aux rayons lumineux qui ont dissipés les ténèbres dont mon âme était obscurcie, celle pour qui tu as tout laissé tomber et grâce a elle, tu as tout oublier, tout chassé de ta mémoire pour qu’elle y demeure, seule a bord, celle qui s’abrite sous mes paupières pour ne voir que son visage affable, là ou mes regards se lancent, celle qui accompagnent toutes mes respirations, celle qui m’a refait la peau avec sa courtoisie couronnée de nobles sentiments.
Elle, celle qui manipule ingénieusement mes songes rôle est prestement principale chaque fois que le sommeil happe mes insomnies.
Elle, cette charmante créature aux beaux yeux qui embellissent un visage angélique, très tendre et doux fardée par sa chevelure qui caresse une beauté fétiche tant convoitée et beaucoup sollicitée.
Elle, celle au regard très profond, doux et sincère, qui a pu pénétrer mes os et envahir mes cellules, celle qui dans mes moments de peine les plus désastreux a su écarter les nuages qui couvraient mes joies, et qui a décimé en moi tout signe de détresse sans en avoir l’intention.
Elle, celle qui m’a donné l’amour et