Eloge dans le dernier jour d'un condamné
Cet éloge de la liberté est basé sur le condamné qui, en en étant privé, s’intéresse à ce qui l’entoure. Cela lui permet de s’épanouir et de se focaliser sur ce qu’il est en train de vivre actuellement. Une vraie réflexion spirituelle s’enclenche alors. Effectivement, tout objet de la prison lui rappelant la nature lui donne la possibilité de retrouver la liberté qu’il veut plus que tout au monde avec tous les bienfaits qu’elle peut avoir. Des exemples du texte nous en donnent la preuve. En effet, lorsque le condamné se retrouve à l’infirmerie c’est comme s’il revivait. Il est ainsi, en quelque sorte, libre pour quelques instants. Tous ces moments lui permettent également de se remémorer le temps où il vivait libre et heureux avec sa famille.
La présence du registre lyrique et d’expressions superlatives nous permettent de distinguer l’éloge. Ces éléments permettent l’utilisation d’un lexique marquant faisant référence aux sentiments qu’a éprouvé le condamné. La présence de la poétique du « je » et l’évocation de la mort appuient le registre lyrique. Nous voyons aussi un lexique laudatif utilisé par Hugo se sert pour rallier le lecteur à sa cause. La subjectivité de son propos est également une des marques de cet éloge.
Cet éloge est donc destiné à faire réagir le lecteur pour lui faire éprouver de la fascination pour la liberté mais aussi de la pitié envers le condamné qui ne pourra plus jamais y goûter. Il a tout simplement pour but de critiquer la peine de mort et la justice du XVIIIème