II. une décennie fondamentale pour l’émancipation féminine
a) Une nouvelle place dans la société
Le droit de vote des femmes n’entraine pas leur présence en politique entre 1947 et 1974, elles ne sont que quatre à accéder a des postes de ministre et le nombre de députes diminue tandis que celui des élues locales ne progresse que lentement. Durant le baby boom l’avortement et la publicité pour la contraception restent interdits, déplus de nombreuses mesures en faveur des familles, comme le congé maternité ou les allocations familiales concourent à favoriser le statut très valoriser de mère au foyer notamment avec la pub : la pub d’électroménager (voir image). De plus la mixité devient de plus en plus courante car grâce a la loi du 4 juin 1970 relative a l’autorité parentale met en œuvre une conception plus juste et plus humaine de la réalité familiale : la toute puissance paternelle est désormais remplacer par l’autorité parentale. Mais l’autorité parentale n’est pas la seule bataille menée car dés 1971 est menée la bataille pour l’avortement suite à une publication du « manifeste des 343 » rédigée par Simone de Beauvoir, ce manifeste suit 343 signatures dont celles de certaines célébrités tels que Catherine Deneuve, Marguerite Duras etc. Enfin lors de la marche internationale des femmes le 20 novembre 1971 les féministes luttent contre les préjugés et revendiquent une véritable égalité entre les deux sexes, ainsi elles mènent au nouvelles frontières du sexisme.
b) Les nouvelles frontières du sexisme
A la fin des année 80 la conquête de l’égalité juridique est pratiquement achevée car depuis 1965 des lois sont mises en place pour l’égalité des femmes à la fois dans le cadre de la liberté individuelle tel que l’épouse est libre de l’exercice de sa profession (1965) , de la famille l’autorité parentale conjointe (1970) , du travail l’interdiction de toute discrimination sexuée a l’embauche (1975) et enfin de la vie civique qui arrive un peu plus tard avec la