Séance 1 : La parité.

Trois grandes vagues du féminisme : La phase du suffragisme (Olympe de Gouges) : par l'accès au vote et l'éligibilité, le femme peut devenir citoyenne. De très grandes luttes vont être menées, mais c'est fin 19ème-début 20ème que le reflux va se faire sentir. La phase qui correspond au slogan le privé et politique. C'est rendre visible les phénomènes de l'ordre sexué dans l'espace domestique (considérer que les violences conjugales ne sont pas des raisons de circonstance atténuante – les tâches domestiques) Il y a une économie nationale qui repose sur les femmes même si ce n'est pas reconnu. Vague plus récente : égalité entre les sexes et sur les relations entre eux. Perceptive plus individuelle.
Il y a un reflux de la première vague. Les femmes composent 53% de la population française mais seulement 10% de l'Assemblée nationale contre 94% d'hommes, 10% du Sénat, 6% de conseillères générales et 8% de maires dans les années 1980. Les féministes de la parité demande que les femmes aient l'onction du suffrage. Elles demandent des mesures de discrimination positive. Sans ces mesures pro-égalitariste, il est plus compliqué de faire pression sur son parti pour rendre légitime le fait d'être candidat. Cette revendication apparaît durant le premier mandat de Mitterrand. Le 8 juillet 1999 où est réformé la constitution dans ces articles 3 et 4
Le 6 juin 2000 : première loi sur la parité est promulguée, elle contraint les partis politiques à présenter un nombre égal d'hommes et de femmes lors des scrutins de liste. Si les partis ne respectent pas le 50%-50% à deux points très, ils ont des pénalités financières. Comment faire pour rendre légitime la discrimination positive tout en la faisant passer pour républicaine