En son œuvre La Comédie Humaine, Honoré de Balzac essaye de dépeindre la société elle-même, créant une surabondance de personnages avec qui il esquisse tous les problèmes qui se posent dans la société. Dans le roman Eugénie Grandet, Balzac se sert à la famille Grandet – en particulier, la fille Eugénie – pour examiner la dualité de l’amour et l’argent et comment l’un s’affecte l’autre. Les femmes principales du roman – Mme Grandet, Eugénie Grandet, et leur servante, la Grande Nanon – sont tous les trois soumissent au despotisme de M. Grandet. Il les enferme dans sa maison, ce qui est décrit comme une prison, et les force à obéir à ses règles. Elles ont peurs de lui désobéir parce qu’Eugénie sait que « [son] père voit tout » (96). Quant à l’argent et les affaires financières, Eugénie et sa mère ne comprennent rien et elles dépendent à M. Grandet pour leur donner de l’argent. Eugénie le dit franchement : « Tant que j’habiterai sa maison, je dois lui obéir » (210). L’emprisonnement et les lois qu’elle tolère mettent en opposition la dualité de l’amour et l’argent, car ces deux émotions sont les deux grands motivateurs du roman. M. Grandet est avare et il semble parfois que l’argent est la seule chose dont il se soucie. Tout de même, il aime sa fille et il veut la protéger. L’équilibre entre l’argent et l’amour le mène à imposer ces lois sur Eugénie. Tout simplement, M. Grandet est avare. Pour lui, l’argent passe avant tout ; quand il apprend à Charles que son père est mort, il explique que « [son mort] n’est rien » (132) mais le vrai tragédie, c’est que Charles est « ruiné, … sans argent » (133). Cette avarice incroyable lui mène à soumettre Eugénie à tant de règles, car il essaye de protéger son argent. Même s’il est riche, le père Grandet ne veut jamais dépenser un sou s’il n’en a pas besoin. Par exemple, Eugénie et sa mère ne voyagent jamais. L’image d’Annette, l’ami de Charles qui voyage « ennuyeusement, en Ecosse » (91), s’oppose à l’image des