Que ce soit dans le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, le bois-énergie, l'éolien, la géothermie, les biocarburants, le biogaz…, toutes les filières des énergies renouvelables (ENR) constituent un vivier d'emplois diversifié, capables d'absorber des professionnels compétents en études, fabrication, commercialisation et maintenance. C'est ce que prétendent le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et le rapport du MITRE (Monitoring and Modelling Initiative on the Targets for Renewable Energy). Les estimations chiffrées sont plutôt impressionnantes : la France qui fait travailler actuellement environ 40 000 personnes dans les ENR devrait en compter 75 000 de plus en 2010, selon le SER, voire 243 000 d'après le rapport du MITRE.

Dans l'industrie éolienne. Aujourd'hui, ce sont 2 000 emplois qui se sont créés ou maintenus en France grâce au développement, pourtant encore modeste, de l'énergie éolienne, notamment chez les fabricants de machines (Vergnet, Jeumont, Cita...) mais aussi et surtout chez les fabricants de composants (Rollix, Leroy-Somer, Alstom…). Poussé par une dynamique politique d'investissements, notamment à l'est et au centre de la France, le secteur devrait créer 20 000 emplois nets d'ici quatre ans, selon le SER qui s'appuie sur les chiffres de l'Allemagne, du Danemark et de l'Espagne.
Dans la filière du bois-énergie. Elle représente la première des sources d'énergie renouvelable avec 9 millions de tep/an (40 millions de m3 équivalent bois rond). Les perspectives de développement de cette filière représentent de l'ordre de 20 000 créations d'emplois dans les prochaines années, selon le SER.
Dans la filière du solaire thermique. La France vise l'objectif d'un million de m2 installés par an d'ici 2010 avec une estimation de 10 000 emplois créés.
Dans la filière du solaire photovoltaïque. Le SER prévoit prudemment de l'ordre de 2 500 nouveaux emplois en France avant 2010, en soulignant que ce chiffre pourrait être multiplié par cinq, en