Entorse de la malléole
Définition :
Ensemble des liaisons capsulo-ligamentaires produites par un traumatisme articulaire n’ayant pas abouti à la luxation. La plus fréquente est à la cheville elle est parfois associée à une lésion osseuse, l’immobilisation se fait avec une atèle.
Il s’agit de l’atteinte du ligament latéral externe de la cheville. L’élongation ligamentaire définit l’entorse bénigne, la déchirure d’un ligament définit l’entorse moyenne et la rupture définit l’entorse grave. L’entorse de la cheville est particulièrement fréquente et son pronostic est habituellement favorable.
Epidémiologie :
6000 cas par jour en France souvent par accident sportif chez le sujet jeune.
Anatomie physiologie :
Partie inférieure de la jambe : Tibia (Le plus gros os de la jambe. Il supporte le poids du corps. L’épiphyse inférieure présente une surface articulaire avec la fibula et une saillie interne, la malléole médiale ou interne.), Fibula ou Péroné (Os grêle parallèle au tibia. L’épiphyse inférieure présente une saillie externe volumineuse, la malléole latérale ou externe.) et Talus ou Astragale (Os du pied qui s’articule avec le tibia et la fibula).
Ligaments de la cheville : Ligament talo-fibulaire antérieur, Ligament talo-fibulaire postérieur et Ligament calcanéo-fibulaire
Articulation : Les articulations de la cheville (talocrurale) permettent flexion plantaire et dorsiflexion, et les articulations intertarsiennes permettent inversion et éversion du pied.
Diagnostic :
Signes fonctionnels : Douleur en 3 temps (douleur vive qui diminue rapidement permettent une reprise de la marche, mais va réapparaître en qq heures entraîne une impotence plus ou moins variable) et impotence fonctionnelle relative (possibilité de faire qq pas)
Examen clinique : La douleur est reproduite à la palpation précise du trajet ligamentaire. En plus de l’œdème, il peut exister un hématome en « œuf de pigeon ».
Inflammation : Rougeur, chaleur, œdème, douleur +