Le bien-être est multidimensionnel puisque sa réalisation repose sur la combinaison de quatre formes de capital qui entrent en interaction les uns avec les autres. Nous avons le capital naturel qui représente l’ensemble des ressources que la nature met à notre disposition et plus largement les caractéristiques des natures telles que l’écosystème ou la biodiversité. Ces ressources naturelles peuvent être non renouvelables (énergies fossiles, minerais) ou alors renouvelables sauf que cette option demande une prise en compte du rythme de reconstitution et d’intensité de prélèvements (forêts, réserves halieutiques). Son exploitation lorsqu’elle a des fins productives fournit aux individus les ressources nécessaires à leur bien-être.
Nous avons également le capital physique qui est constitué de stocks de biens de production durables destinés à fournir des biens et services capables de satisfaire les besoins de la population et d’améliorer leur bien-être. Ce stock permet d’augmenter la productivité du travail et donc de favoriser la réduction du temps de travail, la hausse du pouvoir d’achat, l’amélioration des biens et services fournis et par conséquent la contribution au bien être.
Le capital humain représente l’ensemble des capacités physiques ou intellectuelles accumulées par un individu ou un groupe. Ce capital s’accroît au cours de formations, d’expériences sociales ou professionnelles et offre des avantages en termes de bien-être sur les plans collectif et individuel. Le capital social qui est le réseau des relations entre les individus qui peut être du domaine professionnel comme du privé qui est une véritable ressource pour optimiser son patrimoine ou son pouvoir.
Le capital institutionnel est l’ensemble des institutions sociales, économiques, juridiques ou culturelles qui régulent les comportements individuels ou collectifs.

La croissance économique est tout d’abord créatrice d’emploi et permet l’augmentation de la production qui est entièrement