Est ce un devoir de demander l'impossible?
Sujet de terminale L : « Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ? »
Texte rédigé par moi-même pour lequel j’ai obtenu la note de 12/20 avec comme commentaire de l’enseignante :
« Dans l’introduction revoir l’énoncé et la thèse B laquelle méritait plus de précision. Ensuite il y a un bon effet d’argumentation articulé autour d’un travail de recherche que vous avez bien intégré.
Cependant vous n’avez pas suffisamment creusé la notion de devenir. Il aurait fallu insister davantage sur l’esprit moral de la question. »
Je mettrais entre parenthèses les commentaires de l’enseignante.
Le mot bonheur vient du latin « bonum » (bon) et de « heur » qui signifie défavorable.
Le bonheur est un état de pleine satisfaction dans lequel l’homme réalise ses désirs et ses aspirations et qui se manifeste par la jouissance de vivre et la confiance en l’existence.
On peut dire que la recherche de bonheur n’est pas un devoir car c’est quelque chose de naturel et propre à tout homme.
L’homme recherche toujours un état de plénitude et de plaisir pour lui-même ou pour un proche.
Cependant on peut prendre la recherche de bonheur comme un devoir (terme à définir) car la définition du bonheur comme satisfaction durable et complète ne dure pas et ne procure jamais une satisfaction complète pour un être raisonnable sensiblement affecté.
La recherche de bonheur est quelque chose de naturel pour les hommes car certains croient en le « destin ».
Le destin serait une puissance mystérieuse et supérieure qui fixerait l’ensemble des événements de la vie de quelqu’un.
Ce sont les stoïciens qui, dès l’Antiquité, auraient développés la théorie du destin ou « fatum » en latin.
Selon eux la volonté et l’intelligence humaine sont impuissantes à diriger le cours d’événements. La destinée est fixée d’avance et par Dieu. Diderot, philosophe des Lumières, utilise cette théorie du fatum, de présence qui déciderait du destin des hommes, dans son roman