Etre un bon catholique dans la france d'ancien Régime
En effet, le clergé va être renouvelé, les fidèles vont être plus encadrés et de nombreux ordres et dévots vont voir le jour, afin de renforcer la foi catholique dans les villes et campagnes du territoire. Enfin, le mouvement de sécularisation qui se met en place au XVIIIe siècle va réduire l’influence de l’Église sur les habitants et ainsi modifier les critères du catholique exemplaire. Nous pouvons donc nous demander quel comportement adoptait le bon catholique dans la France d’Ancien Régime ? Pour répondre à cette problématique nous analyserons tout d’abord que le bon catholique doit respecter les règles spirituelles et sociétales du catholicisme en …afficher plus de contenu…
Donc, le catholique de la France d’Ancien Régime doit être impliqué dans sa foi durant toute sa vie : il doit se faire baptiser à la naissance, faire sa communion lors de son adolescence, se marier à l’âge adulte puis à sa mort, avoir sa sépulture près de l’Église. De plus, après la Réforme Catholique l’importance de la foi pour chaque individu a été accentuée. Effectivement, le crédit attribué au salut éternel et le fait de se référer à dieu devient une tâche quotidienne pour les catholiques de France, il faut aller au purgatoire fréquemment, effectuer un pèlerinage si on en a les moyens ou participer d’avantage à la vie religieuse commune. Par exemple : les processions ce sont multipliées au cours du XVIIe siècle, ou bien la charité faite par la noblesse des villes, ce qui est une motivation religieuse pour faire une bonne action et gagner son