Etude de l'affaire courjault
L'affaire Véronique Courjault, également appelée «affaire des bébés congelés» est une affaire criminelle française concernant Véronique Courjault, mère de famille ayant tué trois de ses nouveau-nés. Elle a été victime de trois dénis de grossesse et a commis des infanticides sur ces propres nouveau-nés, dans l'ignorance totale de son mari, Jean Louis Courjault, ingénieur pour un équipementier automobile en Corée du Sud depuis 2002.
C'est le 23 juillet 2006 que celui-ci découvre avec stupéfaction deux bébés dans le congélateur, alors que sa femme et ses deux enfants sont en vacances en France.
Malgré les tests ADN réalisés le 25 juillet, Véronique Courjault renie ses bébés, et affirme avec la conviction de mari que ce ne sont pas les leurs.
Mais les tests sont refaits le 10 octobre, et la mère avoue en octobre 2006 avoir tué et congelé ses deux nouveaux nés. Le couple Courjault est alors placé en garde à vue.
Toujours en garde-à-vue, Véronique Courjault avoue un troisième infanticide commis en juillet 1999 en France. Elle précise avoir étouffé l’enfant et brûlé son corps dans la cheminée. Véronique Courjault est alors mise en examen pour assassinats, tandis que son mari est poursuivi pour complicité d’assassinat et laissé en liberté. Pendant toute sa garde à vue, Jean Louis Courjault affirme n'avoir jamais été au courant de rien.
Le corps des bébés sont récupérés le 13 février 2007.
Les autopsies pratiquées en France le 2 mai 2007 révèlent que les deux garçons ne sont pas jumeaux, comme l'avait affirmé la mère, mais nés à un an d’intervalle, le premier à l’automne 2002, le second à l’hiver 2003. Par ailleurs, ils ne sont pas morts étouffés, mais étranglés.
Le 12 mars 2008, la juge d’instruction en charge du dossier décide de renvoyer seule Véronique Courjault devant les assises. Elle ordonne un non-lieu pour Jean-Louis Courjault et le parquet d’Orléans fait appel de cette ordonnance le 19 mars.
Jean-Louis Courjault est définitivement