Après le meurtre, revivre
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« Dans la vie, à certains moments, on peut tomber dans un trou, plus ou moins profond. La chute, c’est souvent rapide. On peut aussi sortir de ce trou. Mais cela, ça prend du temps. Il faut grimper, marche après marche. On peut glisser, rater une marche. Il faut remonter. Mais je crois que l’on peut y arriver. Oui, on y arrive». JeanMarc Mahy
Rédigé par 2 auteurs, le livre intitulé « Après le meurtre, revivre » retrace leurs parcours respectifs c’est-à-dire d’une part celui d’un père de famille dont la fille a été assassinée et d’autre part celui d’un ex-détenu auteur de 2 meurtres sans l’intention de donner la mort. Malgré les différences, leurs récits se rejoignent dans le fait qu’ ils tous deux été déstabilisés par un tragédie et ont tenté par la suite de « restaurer leur âme ». L’histoire de Jean-Pierre Malmendier débutera en 1992 par la disparition de sa fille Corine, étant partie quelques jours plus tôt en balade avec son copain Marc. Après une 8 jours de recherches et d’espoir pour les parents et l’entourage de ceux-ci, le verdict fut prononcé : « Corine et Marc ont été assassinés d’une balle dans la tête, dans un bois, par 2 fugitifs en cavales : Thierry Muselle et Thierry Bourgard ». Cette tragédie, accompagnée d’une peine indescriptible, s’installa comme un coup de massue et se propagea dans la famille de Corine et de Marc, l’entourage de celles-ci, le village dans lequel ils habitaient, … Le temps passa et il fallut affronter le jugement lors duquel Jean-Pierre et ses proches s’indignèrent de ne pas avoir accès au dossier du procès alors que les coupables pouvaient feuilleter à leur guise les différents dossiers concernant la famille de Corine et de Marc. Certain de l’inégalité dans le système judiciaire belge, Jean-Pierre désire des peines incompressibles pour les auteurs de meurtres. La même année fut créée l'asbl "Marc et Corine", "ancêtre" de CHILD FOCUS qui aide les parents d'enfants