Étude des mouvements d’eau dans la cellule végétale.

L’eau est le constituant essentiel des plantes, c’est l’élément le plus abondant dans une plante, elle est en perpétuel mouvement. Les mouvements d’eau dépendent de plusieurs forces : la pression osmotique et le potentiel hydrique.
Comment se font les mouvements d’eau dans une cellule végétale ? L’objectif de ce TP est la mesure d’un potentiel hydrique vacuolaire et la mesure de la pression osmotique vacuolaire par la méthode de la plasmolyse limite. Pour cela nous avons utilisé des tubercules de pomme de terre et des fragments d’épiderme d’oignon plongés dans des solutions de différentes concentrations en saccharose.
I. Matériel et méthodes a. La pomme de terre

Pour ce protocole nous avons choisi le tubercule de pomme de terre car elle possède une grande surface homogène pratique pour effectuer les mesures liées aux mouvements d'eau.
La manipulation débute par la préparation de 11 tubes à essais contenant des concentrations différentes de saccharose allant de 0 à 1,5M avec pas de 0,5 M.
Puis, découper (de façon très précise pour obtenir de meilleurs résultats) 22 parallélépipèdes rectangles de 4 cm de long de tubercules de pomme de terre.
Plonger 2 "frites" par tubes à essais préalablement rempli de saccharose et laisser incuber pendant 1 heure. Enfin, mesurer la longueur des "frites"

b. L’épiderme d’oignon Nous avons utilisé des épidermes externes d’oignons rouges qui possèdent une molécule (l’anthocyane) colorant naturellement la vacuole qui sera alors plus facilement observable au microscope optique.
Plusieurs fragments d’épiderme sont plongés pendant 15 minutes dans les solutions de saccharose utilisées pour les tubercules de pomme de terre dont il faut verser 2 à 3 mL dans des verres de montre (avant de plonger les tubercules).
Puis chaque épiderme est observé au microscope, entre lame et lamelle dans une goutte du liquide d’incubation, pour déterminer si les cellules sont en