Evaluation des investissements immatériels démarche et outils
Démarche et outils
Notion des investissements immatériels :
I.1. Définition Aujourd'hui "pour faire, il faut de plus en plus de savoir, de savoir-faire, et de faire-savoir" (Jean Marie Albertini - Science et Vie Economie - sept 1986) : les dépenses effectuées par l'entreprise pour acquérir ce savoir, savoir-faire et faire-savoir représentent des investissements immatériels.
Les investissements immatériels sont constitués des dépenses de formation et de recherche-développement (R-D) pour le savoir ; des dépenses de logiciels pour le savoir-faire ; des dépenses de publicité, marketing, communication pour le faire-savoir. Ils sont qualifiés d'immatériels (on ne peut pas les toucher) pour les distinguer de ceux qui augmentent le stock de capital technique (matériel comme les machines), ces "choses" (qu'on peut toucher) qui permettent de produire des biens et des services. Ils font plus appel à la matière grise qu'à la matière proprement dite.
A travers les investissements immatériels, les entreprises essaient de répondre et de s'adapter aux mutations du système productif dans le cadre d'une troisième révolution industrielle portée par le nucléaire, l'informatique, les télécommunications, les biotechnologies ... La maîtrise des normes de production est donc ici essentielle dans un cadre d'activité mondialisé .L'investissement immatériel favorise alors une compétitivité structurelle ou hors-prix (image de marque, qualité ...) qui accompagne la traditionnelle compétitivité-prix des économies de marché. Sur ces vingt dernières années, les investissements immatériels ont augmenté plus rapidement que les investissements physiques. Ils représentent désormais la moitié des investissements matériels.
Précision : Il ne faut pas confondre la nature des dépenses effectuées par l'entreprise : un investissement immatériel comme la formation n'est pas une consommation intermédiaire comme la facture de téléphone. Il s'agit