Excipit ou épilogue etranger d'albert camus
Scène final : Un jeu de circonstance a amené Meursault à tuer un arabe et il est condamné à mort. Peu avant l’exécution, un aumônier lui rend visite pour lui faire accepter la repentance et Dieu. Mais cela met Meursault hors de lui, puis il a une révélation qui lui permet enfin de trouver le bonheur.
Problématique : Comment le roman s’achève-t-il dans l’apothéose de la paix retrouvée ?
I] Un monologue tragique.
A] Une construction rigoureuse.
Construction en deux parties, très nettement séparées. Du début du passage (« Alors, il a disparu » p180 jusqu’à « lui parti » la fin), L’aumônier est présent dans la première partie et après il n’est plus là. Cela reflète une opposition entre l’homme confronté à autrui et l’homme seul a lui-même.
Dans la première partie, on remarque une utilisation de discourt indirect liber. Par exemple : « Que m’importait la mort des autres ? » car le temps est à l’imparfait et la phrase est interrogative. Ce qui nous fait entendre la voix même de Meursault. Cela rend la révolte encore plus vivante, violente.
Il y a un effet de réel très net avec cette interruption « Comprenait » p182 avec les points de suspensions qui mime l’étouffement qu’il ressent.
Dans la première partie nous avons un champ lexical de la révolte alors que dans la seconde c’est celui de la paix.
B] Une véritable catharsis (purification)
La présence de cette révolte est donc du tragique qui évoque évidemment le schéma cathartique : solitude du héro, mention de la mort et du destin. Des expressions comme « crier à plein gosier », « déverser sur lui tout le fond de mon cœur », « j’étouffais en criant tout ceci », nous invite à comprendre une véritable purgation des passions.
La réaction du prêtre est de pleurer. Une fois qu’il a exorcisé tout ses sentiments, dans la seconde partie il accède au calme : « j’ai retrouvé le calme », « merveilleuse paix ». Le théâtre grec a