L’exode rural africain Actuellement, les migrations massives concernent davantage les pays pauvres,notamment ceux d’Afrique, d’Amérique du sud, d’Asie et de l’Europe de l’est. C’est la quête du bien-être facile et du travail bien payé qui entraîne des larges coulées africaines vers les villes depuis la colonisation jusqu’à ce jour. Nombre d’Africains veulent sortir de leur condition trop précaire, veulent un travail bien rémunéré afin de profiter des avantages de la ville. Mais les villes africaines offrent de moins en moins la possibilité de sortir de la misère noire, en ville comme au village, l’avenir radieux demeure chimérique, imaginaire. Cependant, comme la lumière attire, quelle qu’elle soit, les villes ne cessent d’attirer, les unes au détriment des autres. Ainsi, les villes africaines se trouvent inondées de jeunes ruraux qui n’ont parfois même pas où loger ni de quoi manger. La recherche du bonheur impose souvent à expérimenter des situations plus que dramatiques de sous-alimentation et de déshumanisation. Ce que l’imaginaire meut souvent plus fort que la raison. Les multiples crises que connaissent plusieurs pays africains font stagner l’économie et les emplois sont rares ou précaires, les quelques PME dans les provinces sont fermé, le chômage est à son comble, il ne reste que l’agriculture. Ceux qui ont pu sortir de tel pays ou de l’Afrique pour une expérience plus ou moins heureuse en Occident n’ont pas manqué de faire miroiter le bonheur facile, à portée des mains en Europe et en Amérique du nord. Il fallait désormais tenter sa chance, faire baver les autres ! On n’est pas loin de croire que la vraie vie, c’est en Occident, il faut donc se dépêcher. Mais pour quel destin ? Le rude désert attend au tournant. S’il avait fallu à Israël de durer et d’endurer au désert avant d’accéder à la terre des promesses, pour partir, il fallait des stratégies efficaces. Les barbares ne pouvaient pas faire tomber le gigantesque empire romain