A travers ce texte, Freud soutient que la domination de la nature n’est pas la seule condition du bonheur, pas plus qu’elle n’est le but unique de l’œuvre civilisatrice. Les hommes désirent atteindre un bonheur bien que cette volonté soit illusoire. La recherche du bonheur passe par les progrès techniques multiples effectués depuis de nombreuses années mais toute cette nouvelle technique apportent-elle vraiment le bonheur ultime ?
Cet extrait comporte trois étapes d’argumentations, qui sont de la ligne 1 à 5 « Au cours...à bon droit » où Freud fait un constat général du progrès de la civilisation humaine de son début jusqu’à son époque par rapport à la nature, ensuite il y a de la ligne 5 à 8 « Ils croient...plus heureux », ici il dit que ce progrès de la civilisation n’a pas eu les effets voulut, et il montre que l’homme n’a pas l’air plus heureux qu’il ne l’était avant malgré ces nouvelles conditions. Pour finir, de la ligne 8 à 11 « On devrait...pour notre bonheur », il conclue sur la nature de l’illusion engendrée par le processus de civilisation en quête du bonheur et conduit à s’interroger sur les conditions du bonheur.

Les hommes attendaient du développement de la technique de meilleures conditions de vie, la technique étant comme une liberté évoluant de jour en jour en même temps que l’évolution de la vie. Les hommes se contentent de posséder et de pouvoir gagner autant de bonheur, on espère de la technique qu’elle puisse combler nos manques et qu’elle nous apporte un certain plaisir grâce à tous les objets du quotidien qu’elle peut nous apporter en plus de ce que l’on peut trouver dans la nature. Freud dit que les hommes « sont fiers » de ce développement « et à bon droit » parce que grâce au progrès de la technique ils s’assurent une domination de la nature alors que celle-ci était jadis inconcevable.

Cependant, l’attente des hommes devant ces progrès est déçue car ils ont constaté que tout ce que ce développement apportait n’élevé en aucun