Introduction :
Selon Voltaire « Toujours du plaisir n’est pas du plaisir. », à travers cette phrase il affirme que ce n’est pas en prennent toujours du plaisir qu’on a du plaisir, que la satisfaction des désirs n’est pas toujours source de plaisir. Quant à lui, Spinoza, affirme que « Le désir est l’essence de l’homme ». Dans l’Ethique l’auteur défend et recommande le plaisir, étant source du bonheur, de la joie. La thèse de l’auteur est la suivante : « Et donc, user des choses, et y prendre plaisir autant que faire se peut (non, bien sûr, jusqu’à la nausée, car ce n’est plus prendre plaisir), est d’un homme sage. ». On entend par plaisir, la satisfaction physique et morale. Par homme sage, celui qui a la connaissance juste des choses, et qui fait preuve de prudence et de modération dans ses jugements comme dans sa pratique. Et par désir, d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. La meilleure règle de vie, permettant d’être un homme sage, serrait-elle de satisfaire à tous nos désirs, d’y prendre plaisir, modérément, autant que possible?
C’est ce qui sera analysé par la suite.

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Explication :
L’auteur commence son texte par une affirmation par laquelle il réfute la thèse, où prendre plaisir serrait un acte illégitime. Thèse avancée par l’Eglise, certains philosophes entre autres. Il dit que la condamnation du plaisir serait une superstition hypocrite, donc quelque chose que n’existe pas réellement et qui n’a aucune valeur.
En suite Spinoza pose une question en comparant les besoins vitaux et les besoins de l’esprit. Il se demande en quoi il serait plus correcte de satisfaire un manque et pas un autre, car la faim est un manque, on a faim quand on n’a pas mangé et le fait de manger nous procure du plaisir, vu qu’on satisfait un manque. Donc si manger n’est pas condamné alors qu’on prend du plaisir en mangeant ou en buvant, pourquoi le fait de chasser la mélancolie, en se procurant du plaisir serrait il