Explication de texte de Kant intitulé Fondations de la métaphysique des mœurs
Le texte en question est issu de l’œuvre de Kant intitulé Fondations de la métaphysique des mœurs publié en 1785. Durant cette période moderne, Kant s'est tourné vers la question du bonheur : en est issu le thème de cet extrait qui est celui du bonheur. Selon Kant, le bonheur n'est qu'un idéal de l'imagination, une utopie de l'esprit qu'il n'est pas possible de réaliser. Le texte se divise en quatre parties. Dans la première, allant de la ligne 5à11 : Kant dévoile son idée principale selon laquelle l'Homme ne peut savoir ce qu'il veut réellement ; l'explication qui s'en suit répond à la cause de cette incapacité de se décider. La seconde se délimite par les lignes 11à23. Ici l'auteur commence son argumentation avec une seconde idée qui dit que n'importe quel Homme aussi intelligent et instruit qu'il soit ne puisse se faire un concept déterminé de ce qu'il veut. La fonction argumentative de cette partie prend la forme de questions rhétoriques complexes qui mettent en lumières les failles de l'esprit dans son but de chercher une idée du bonheur. En troisième partie, le philosophe reprends l'essentiel de la seconde et en ajoute un détail qui est que l'omniscience serait indispensable à l'Homme afin de savoir ce qu'il le rendrait vraiment heureux. Cette grande narration s'étend de la ligne 23à33. Finalement, la dernière partie de ce texte résume les autres donne une fin à cette argumentation.
Kant commence cet extrait par son idée principale. Elle donne un aspect direct et singulier au lecteur qui sait immédiatement de quoi Kant parle et quel est son idée. Pour lui, si un homme cherche à être heureux, personne ne saura dire avec précision et en restant cohérent ce que cet homme souhaite. Cela revient à dire qu'un homme n'est pas capable de définir ce qu'est réellement le bonheur. Que ce soit le sien ou celui de quelqu'un d'autre. Kant explique que la cause de cela est que le concept du bonheur est composé d'éléments dits « empiriques » :