Exportation
Avec 39 unités pharmaceutiques dont la production est conforme aux normes internationales de qualité, notamment les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), l’industrie pharmaceutique marocaine contribue de manière significative aux exportations marocaines.
Elle permet par ailleurs, grâce à l’engagement des laboratoires pharmaceutiques représentés par l’AMIP, de rendre disponible les traitements indispensables et d’assurer l’autonomie du Maroc en matière de médicament ce qui fait d’elle un pôle industriel stratégique pour le Royaume.
Un marché fragmenté entre de nombreux industriels
Un marché fragmenté entre de nombreux industriels, un faible niveau d’exportation, une taille réduite du marché et un nombre élevé de produits autorisés sur certaines molécules sont des traits dominants du marché. Ces éléments combinés ont un double effet. D’un côté, les volumes produits pour chaque molécule sont faibles. Les séries sont de petite taille. D’un autre côté, la conquête de nouvelles parts de marché reste tributaire de l’investissement promotionnel de chaque laboratoire. Les auteurs du rapport concluent après analyse que les coûts de revient des médicaments sont élevés au Maroc en raison de l’inexistence d’économies d’échelle.
La présence des produits marocains dans les échanges commerciaux internationaux représente quelque 32 millions d’euros. Or, des pays comme la Jordanie exportent 10 fois plus avec 8 fois moins d’habitants. Selon le rapport, « seules six sociétés exportent plus d’un million d’euros chacune, 4 sont certifiées partiellement par des autorités de santé européennes et au moins huit exportent vers l’Afrique et la zone MENA » ; et de conclure « les exportations ne compensent pas la petite taille du marché. De plus 40