Le travail des enfants existe depuis l’Antiquité, il se matérialisait par le travail dans les champs et participation aux tâches domestiques.
La révolution industrielle a petit à petit donner une conscience sur cet aspect. Dans les pays aujourd’hui en voie de développement cette prise de conscience est récente et s’opère depuis la mondialisation du XXe siècle.

Dans l’antiquité l’enfance est une période courte l’espérance de vie étant très faible à cette époque. Le cercle familial reste le principal lieu de travail. A partir du Moyen-âge, l’artisanat emploi les enfants dans les métiers du tissage notamment, les contrats apparaissent en contrats de louage, contrat d’apprenti dès l’âge de 12 ans. En France, dans les années 1830, il n’est pas rare que les enfants abandonnés ou orphelins travaillent, de jeunes filles mineures sont vouées à la prostitution et la mendicité est très répandue.
Durant la révolution industrielle, le travail des enfants permet de faire pression à la baisse sur les salaires des ouvriers adultes et il permet d’utiliser également les machines à plein rendement.

De plus pour certains travaux, la souplesse et la petite taille des enfants est perçue comme un avantage, à cette époque le travail est plus que précoce puisque des enfants dès 4 ans sont recherchés.

Il est question aussi de traite des enfants, c’est la cas en Angleterre où les paroisses qui ont la charge de secourir des enfants déshérités, les vendent par le biais de petites annonces à des industriels.

Le travail des enfants est très rude, et les sévices infligés ne sont pas rares.
Cependant, la révolution industrielle n’a pas forcément accru le nombre d’enfants au travail.

Dans certains pays, avant d’être aboli, le travail des enfants est réglementé. En angleterre c’est le factory act en 1833 qui interdit le travail des enfants de moins de 9 ans dans le textile et limite la durée du travail à 10 heures par jour pour les 9 – 14 ans et 12 heures par jour pour les 14 – 18