Faut-il avoir peur de ses desirs
Selon Schopenhauer, la vie d'un être de désir est comme un pendule qui oscille entre la souffrance (quand le désir n'est pas satisfait, et que le manque se fait douloureusement sentir) et l'ennui (quand le désir est provisoirement satisfait). Alors, comme tout être humain normal qui ne veut pas souffrir, on va chercher toujours à échapper cet état et on va essayer de satisfaire les désirs, mais, c’est là qu’il se pose un problème car cela peut nous amener à faire n’importe quoi. Par exemple, si on a un relatif tellement malade qu’il a besoin de la greffe d’un organe vitale (évidement on va désirer de lui sauver) et les médecins nous disent qu’il y a trente patients avant notre relatif dans la liste d’atteinte alors, on va faire la première chose que se nous présente pour lui sauver, soit aller au marché noir d’organes jusqu’à même tuer une personne pour avoir l’organe dont on a besoin. Nous pouvons donc nous poser la question : faut-il avoir peur de ses désirs ?
Cependant, dans la dépression, au sens pathologique du terme, on est privé de tout désir et totalement passifs. On pourrait donc dire que les désirs sont le moteur de nos actions. Des ce point de vu, il nous fait bien d’avoir des désirs et nous n’avons pas de raison pour avoir peur d’eux. Ainsi, les questions suivantes se posent: dans quelle mesure est que les désirs sont en accord avec la raison ? Le désir est-il par essence violent ? Est-ce qu’on peut maîtriser les désirs ?
Dans notre vie