Felix baumgartner
"FAIRE SES DEVOIRS"
L'aventurier s'est déjà élancé des quatre coins du monde, souvent de très haut mais parfois aussi... de très bas. En 1999, il était ainsi le premier homme à sauter depuis la main de la statue du Christ rédempteur, à Rio de Janeiro au Brésil, à seulement 30 mètres du sol, ayant tout juste le temps d'ouvrir son parachute pour atterrir sain et sauf. Mais ses exploits les plus spectaculaires restent ses sauts depuis les plus hautes tours du monde : les Tours Petronas de Kuala Lumpur, en Malaisie (1999), et la Taipei 101 Tower à Taiwan (2004).
En 2003, il a également réalisé la première traversée de la Manche en chute libre, en sautant d'un avion au-dessus de l'Angleterre et en rejoignant Calais accroché à deux ailes en carbone. Il a enfin sauté depuis le plus haut pont du monde, le viaduc de Millau en France, qui culmine à 343 mètres au-dessus de la vallée du Tarn. Pour son saut aux confins de l'atmosphère, à 39 000 mètres d'altitude, Felix Baumgartner s'était entraîné pendant cinq ans et avait déjà réalisé avec succès deux sauts préparatoires, à 21 800 mètres et 29 600 mètres.
"Je pense que tout est une question de préparation. Il faut faire ses devoirs, voilà tout. Je déteste que l'on m'appelle un amateur de sensations fortes ou un drogué de l'adrénaline, car je ne suis pas comme ça. J'aime que tout soit planifié", explique-t-il. Il partage aujourd'hui son temps entre la Suisse et les Etats-Unis. Mais précise : "C'est dans l'air que je