Femmes et ville deux corps agréssés
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LA VILLE E(S)T LA FEMME : DEUX CORPS AGRESSES
Mohammed BAHI
Université Cadi Ayyad – Marrakech, Maroc.
Le texte de Mohammed BAHI traite des analogies entre la femme et la ville faites par Tahar Ben Jelloun dans ses romans. La femme comme personnage et la ville comme espace publique sont deux métonymies : en parlant de l’une on traite de l’autre et vise versa. L’auteur distingue entre deux villes dans le roman de Tahar Ben Jelloun : une ancienne et l’autre dite moderne.
Qu’elle soit ancienne ou moderne, la ville dans les romans de Tahar Ben Jelloun prend soit les traits d’une vielle femme ou d’une prostituée.
Dans la ville ancienne, échappant au rôle d’épouse, la femme se retrouve une servante durement traitée, harcelée sexuellement, violée ou une prostitué dans un bordel. Etant seule et ayant atteint un âge avancé, la femme se retrouve dans la rue pour mendier.
Lorsqu’elle est mariée, la femme citadine se fait observée dans un périple définit : Par les trois moments de la journée on définit les trois espaces régulièrement occupés. Le matin l’après midi et le soir correspondent respectivement à la cuisine, la terrasse et le lit conjugal.
La cuisine, souvent décrite comme un lieu de souffrance, est un dénonciateur de la soumission, la résignation et l’abnégation de la personne qui y passe des lents moments.
La terrasse est un lieu d’apaisement où elle respire et rêve.
La couche conjugale est un lieu pour brader dans le silence son devoir conjugal.
Par conséquent on peut conclure que la femme est contrainte au