Tout d’abord, pour Don Juan l’amour est refus de la fidélité. En effet, il fait part de sa vision de l’amour à Sganarelle en démontrant ses impressions de la constance dans une relation. Il dit : « Non, non : la constance n’est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer [...] » (I, 2, l. 6-7). Il commence sa phrase avec une répétition. En insistant, il compare les hommes à des personnes complètement ridicules, car il ne profite pas de cette liberté. De plus, il mentionne plus loin à l’aide d’une hyperbole, sa si grande envie d’avoir plusieurs et même presque toutes les belles femmes qui existe. « Quoi qu’il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable ; et dès qu’un beau visage me le demande, si j’en avais dix mille je les donnerais tous. » (I, 2, l.15-17). Par la suite, Don Juan démontre sa perception des femmes. Il dit : « Quoi ? Tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on n’ait plus d’yeux pour personne? » (I, 2, l.1-3). En fait, il compare les femmes à de vulgaires objets que tout le monde peut avoir. Plus loin dans son discours, il compare aussi les femmes à des victoires, des triomphes. Don Juan dit : « Enfin il n’est rien de si doux que de triompher de la résistance d’une belle personne, et j’ai sur ce sujet l’ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire [...] » (I, 2, l.30-33) En bref, Don Juan n’aime pas l’idée de vouloir être avec une personne pour le restant de sa vie. Il est perçu comme un grand séducteur qui aime les nouvelles