Point sur l’évolution des dépenses publiques dans le contexte économique historique
Loi de programmation 2008-2011 (issue de la LOLF) : évaluation des dépenses et des recettes.
L’Etat et le Gouvernement français est confronté à quelque chose de durable. Les pays développés sont confrontés à la désoccidentalisation de l’économie mondiale : l’industrie n’est plus dans les pays développés mais par exemple en Chine (2ème puissance économique derrière les Etats-Unis et devant le Japon).
Le Gouvernement américain et la FED laissent filer, injecte de l’argent : il y a une incapacité politique à faire face à la crise. La solution de la crise est terrible : c’est la résolution de la Seconde Guerre mondiale, moment où les Etats-Unis sont devenus la puissance mondiale. Elle a permis de faire travailler tout le monde (chômeurs, femmes au service de la force militaire).
Après 1945 on rentre dans un cycle dangereux. Pendant les 30 Glorieuses, les économies occidentales connaissent des mutations importantes qui s’accompagnent de bouleversements démographiques importants.
Jusqu’à la fin des années 1980, il y a le commissariat au plan : c’est la planification de l’économie française.
En 1975, pour la première fois et volontairement, l’Etat a un déficit. Il décide de dépenser plus qu’il ne reçoit pour soutenir une reprise économique après le choc pétrolier de 1973 (endettement volontaire pour les deux premières années). Le problème est que ce déficit ne cessera plus jamais. L’Etat continue d’avoir des charges en croissance mais pas assez de ressources pour couvrir ces dettes croissantes. Aujourd’hui, l’Etat retire trop tôt sa politique de relance (ex : prime à la casse : soutien à l’industrie automobile fin en 2010). Ce passage de l’interventionnisme à la régulation a été considéré comme normal, le déficit est accepté.
Guerre froide : course aux armements donc guerre économique entre Etats Unis et URSS. Cette guerre économique basée sur l’armement provoque de fortes