Dérive et dérivation. Le parcours urbain contemporain poursuite des écrits situationnistes?

Dans ce corpus l’auteur souligne la question du déplacement en milieu urbain, de quelle façon faut il parcourir la ville afin d’en déterminer la valeur? Pour proposer des éléments de réponse il met en avant 2 façons de déambuler: celle de la dérive, initiée par les situationnistes et celle de la dérivation illustré par les guides de Pierre Corajaud (auteur de nombreux guides pédestres) qui proposent de découvrir des lieux insolites dans l’espace urbain. Outre l’auteur attache une importance au discours spatiaux employés lors d’une déambulation qui sont les éléments clé pour faire apparaitre la configuration de l’urbain. La dérive urbaine des situationnistes se prête a parcourir et raconter un itinéraire aléatoire en prenant compte de la personnalité et de l’expérience de l’observateur. Il s’agit ainsi de mieux connaitre des morceaux de villes en y expérimentant et en y ressentant des émotions. C’est l’espace qui est acteur sur le flanneur de part différent facteurs environnementaux. De cette façon les situationnistes on pu facilement saisir les ambiances de la ville et ainsi y observer un espace urbain moderne qui tend au spectacle, a un paysage que l’on observe ou les rapports sociaux son impossible, des espace aseptisé dans lesquels lutte, lieu de revendication et droit a la diversité non pas leurs place. Quand aux guides de Corajaud, il s’agit ici de mettre au gout du jour la flanerie par l’intermédiaire du récit de parcours que le lecteur s’emplois a suivre. Les soucis soulevés par ce procédé résident tout d’abord dans un problème d’interlocution ou le locuteur s’adresse par le «vous» tout en employant l’impératif. De cette façon le texte qui a la base «conseil» prend rapidement des tournures de direction du déplacement pédestre. De plus le texte agissant comme support de relation entre le lecteur et l’auteur dans la ville, il devient alors un véhicule de