Fiche de synthèse Aristide Briand
Biographie :
Date de naissance : 29 Mars 1862 à Nantes
Date de décès : 7 Mars 1932 à Paris
Parti politique : Républicain - Socialiste
I. Aristide Briand et le socialisme (1862-1906)
Jeunesse : Etudes de droit, puis ralliement aux idéaux socialistes. Il devient journaliste dans les journaux politiques de gauche. Homme pacifiste et anticlérical, il montre très vite le souhait d’entrer en politique. Sa pensée tend à se rapprocher de l’extrême gauche.
Début de sa vie politique : Briand fait partie très tôt du monde syndicaliste au début des années 90. Il entre à l’assemblée nationale en 1902 en tant que député de la Loire. Briand s’affirme comme un politicien avéré suite aux débats préalable à la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etant en 1905. A partir de la création de la SFIO en 1905, Briand s’éloigne du mouvement socialiste majoritaire et revêt l’étiquette de socialiste indépendant.
II. Aristide Briand : Un homme influent au gouvernement (1906-1918)
Un ministre polyvalent : Nomination au ministère de l’instruction publique et du culte qui entraine sa sortie de la SFIO au début de 1906. Ministre réformateur au sein de ce ministère, il est désigné ministre de la justice à l’automne 1907. Son caractère novateur peut être montré par sa volonté d’abolir la peine de mort et par son désir d’améliorer les conditions ouvrières.
Une popularité croissante : Suite au renversement du gouvernement de Clemenceau en 1909, Briand prend la tête du conseil. Il met en place un « socialisme réformateur ». Il fondera son propre mouvement politique, la Fédération des gauches.
Briand, le patriote (1914-1918) : Il rejoint l’Union Sacrée en août 1914 et Viviani le nomme ministre de la justice. Briand empêche la mainmise de l’armée sur la vie politique, ce qui lui permet d’être nommé président du conseil pour la 5éme fois. Il défend la France et s’attache à la restitution de l’Alsace Lorraine. Cependant, en mars 1917, il renforce le pouvoir