Fiche lexicologique du mot "triomphe"
1°
Venant du latin triumphus. Substantif masculin. Il peut-être aussi un substantif féminin, mais dans ce cas, son sens change puisqu’il devient un jeu de cartes en vogue au XIXème siècle.
A l’époque romaine, le triomphe était une entrée dans Rome, acclamé par le peuple. Les généraux romains recevaient ce présent après avoir obtenu une victoire face à l’ennemi. Il s’agit à la fin du XIIème siècle d’une victoire éclatante à l’issue d’un combat militaire, d’une lutte, d’une rivalité. En 1265, le mot « triomphe » était définit comme un honneur décerné à un général qui avait remporté une victoire.
En 1462 la définition changea quelque peu pour traduire une joie rayonnante.
Au XIXème siècle la définition de ce mot prit une tournure quelque peu différente puisque le « triomphe » traduisait cette fois-ci une réussite, un grand succès sans que cela soit attaché à un combat militaire. Mais ce mot reste affilié à un succès obtenu lors d’un combat ou d’une rivalité. Quelle que soit la façon de vaincre. L’enjeu n’est plus militaire, mais la victoire se doit pour obtenir le triomphe.
2°
Selon la définition que le XIXème siècle donna au mot « triomphe », nous pouvons penser que l’utilisation de ce dernier est particulièrement bien choisie. En effet, il s’agit d’une parfaite réussite pour Du Roy. Nous avons pu voir le véritable combat qu’il mena du jour où il entra pour la première fois chez Monsieur Forestier pour y dîner, première utilisation du mot « triomphe », et ce mariage qui marque son apogée. C’est un jour de grande réussite pour lui. L’utilisation du mot triomphe peut ici avoir aussi une seconde définition. C’est une victoire qu’il remporte sur la médiocrité de sa vie précédente. Son ascension lui permet de voir ce jour comme la fin d’un combat mené tout au long du roman.
Ce roman nous peint un ancien soldat désenchanté, prêt à tout pour parvenir à ses fins. Mensonges, trahisons et tromperies rythmeront la vie de