Fiche Phèdre
• Tragédie de Racine, Phèdre (1677) raconte comment Phèdre tente de combattre les sentiments amoureux qu’elle éprouve pour son beau-fils, Hippolyte, lui-même amoureux d’une jeune fille, Aricie. Phèdre est déchirée par cet amour qu’elle finit par avouer à Hippolyte. Celui-ci la repousse.
• Cette pièce est souvent donnée comme l’exemple même de la tragédie racinienne. Racine dit de son personnage qu’elle « n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente ».
• Le théâtre de l’absurde met en scène l’absurdité de la condition humaine et, en particulier, l’impossibilité d’une véritable communication entre les hommes.
• Dans ce théâtre qui veut donner à voir un monde privé de sens, l’action semble insignifiante, les décors presque inexistants ou à valeur symbolique, les registres comique et tragique sont étroitement mêlés.
On parle d’ironie tragique, quand le héros tragique, cherchant à se sauver et à trouver une issue favorable, prend des décisions qui vont se retourner contre lui et le mèneront droit où le destin l’attend. Aristote, au IVe siècle av. J.-C., rassemble dans sa Poétique les principes de la tragédie et énonce sa visée : la catharsis.
• C’est une purgation des passions rendue possible par les sentiments de terreur et de pitié que le spectateur ressent à la vue des malheurs dans lesquels sombrent les personnages. En s'identifiant à ces personnages dont les passions coupables sont punies par le destin, le spectateur se voit délivré de ces mêmes passions.
• Les didascalies sont des indications de mise en scène principalement destinées au metteur en scène et aux acteurs.
• On distingue deux types de didascalies.
Les didascalies externes indiquent les éléments de décor, les tours de parole (noms en majuscule), parfois aussi les déplacements ou les gestes des acteurs.
Placées à l’intérieur des répliques des personnages, les didascalies internesrenseignent plus particulièrement sur les gestes et le ton du personnage concerné.
• Au théâtre,