Fiche d'arrêt
Faits : Le 19 fevrier 1991, Marie-Paule Y a déposé une plainte contre son mari Patrick X pour viol après que ce dernier lui ait imposé à 2 reprises un rapport sexuel en usant de la force.
Procédure et prétentions : Marie-Paule Y porte plainte contre son mari Patrick X. Le magistrat instructeur a rendu une ordonnance de refus d’informer parce qu’il considérait qu’un acte sexuel fait entre 2 époux vivant sous le même toit et - il ajout- n’ayant pas entamé une procédure de séparation ne constitué pas un viol. De plus, aucune preuve de violence ne pu être constaté sur Mme Y ce qui là encore ne permet pas de prouver qu’il y a eu viol de la part de M. X. Donc la demande de Mme Y est non fondée et ne peut aboutir.
Suite à cette décision, le ministère public a fait appel mais la Cour d’appel de Rennes a affirmé la décision des juges précédents dans un arrêt rendu le 7 mars 1991 au motifs que le mariage a pour effet de légitimer les rapport sexuel et qu’ainsi, l’épouse ne peut avancer qu’il y a eu viol parc qu’il n’y a pas eu de consentement de sa part ou parce qu’il y a eu des gestes violents de la part de son époux.
Le procurer général s’est pourvu en cassation le 7 novembre 1991 contre cette décision sur ordre du ministre de la justice, invoquant le fait que la Cour d’appel de Rennes, précédemment interrogée sur l’affaire avait méconnu le sens de la portée de l’article 332 du Code pénal qui énonce que « la présomption de consentement des époux aux actes sexuels accomplit dans l’intimité de la vie conjugale ne vaut que jusqu’à preuve contraire ».
Problème de droit : Le mariage entraine t’il une présomption irréfragable de consentement aux actes sexuels?
Solution : La Cour de cassation casse et annule la décision de la Cour d’appel de Rennes mais seulement dans l’intérêt de la loi puisqu’elle estime qu’elle a méconnu l’article 332 du Code pénal.
Fiche d’arrêt : 9 Décembre 1997
Faits : Le 28 aout 1995 Mme G trainer M G en