Fiche de lecture "le soft power"
Il a publié de nombreux ouvrages et articles scientifiques sur des questions de guerre asymétrique et de soft-power Chinois (comme ici). Barthélémy Courmont est l’auteur de nombreux ouvrages de thème géopolitique et est aujourd’hui une référence dans ce milieu. Cet article, paru en 2012 alors que l’intérêt pour le soft-power est incontestable en Chine (médias et classes politiques), met en avant ce concept de « soft-power chinois ». Le soft-power, est, selon Nye, « la capacité à changer ce que les autres veulent en raison de sa force d’attraction », soit la capacité d’un Etat à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur. « Le soft power chinois : entre stratégie d’influence et affirmation de puissance. » explique cette redéfinition du soft-power par les experts et dirigeants chinois, ce nouveau terme de « soft-power …afficher plus de contenu…
Il divise ensuite les sources du soft power en trois parties distinctes : la culture, les valeurs politiques internes et la politique étrangère. Stratégie volontairement employée pendant des années par les USA, le gouvernement chinois a décidé de revisiter le concept selon ses propres critères. Pour améliorer l’attractivité de la Chine sur la scène mondiale, l’Ecole de Shangaï préconise dès lors la promotion et diffusion de la culture chinoise sur le plan international (Nouvel An chinois fêté partout dans le monde, astrologie chinoise, calligraphie, gastronomie chinoise…).Benjamin Courmont explique ensuite le plan d’action de la Chine. Le soft-power chinois était d’abord destiné à tous les pays qui pouvaient s’identifier à leur modèle de développement (les pays émergents comme en Asie du Sud-est, en Afrique, en Amérique