GABARIT POUR FICHES DE LECTURE (à imprimer en 5 exemplaires)
Référence complète
Gilles Chantraine et Mary Philippe, « La prison post-disciplinaire », Déviance et Société 3/2006 (Vol. 30), p. 273-288
Discipline et titre de l’auteur
Centre de recherches criminologiques, Gilles Chantraine et Philippe Mary

Thèse de l’auteur
(dans vos mots)

Entre contention et responsabilisation des détenus, la prison ou les discours qui la portent semblent bien avoir intégré la vision néolibérale contemporaine de l’individu. De là à considérer ce changement comme touchant aux fondements séculaires de l’institution.

Arguments de l’auteur
(dans vos mots)
La prison est en perpétuelle mutation. (carcéral, pénal et sociétal)
Se comporter comme un individu devient une lourde charge lorsque les individus ne possèdent pas les conditions pour agir.
L’environnement plus large du système pénal est lui-même en pleine mutation.

Théorie, approches et théoriciens de référence
Les approches disciplinaires (pénologie, criminologie, sociologies de la déviance, histoire), interactionnisme, théories de la gourvernementalité, théories du contrôle et des régulations sociales.
Concepts clés

« post-disciplinaire» : Tout à la fois, les droits sont davantage respectés, les risques hyperévalués, la communication sécuritaire renforcée. L’influence maîtrisée, les détenus émulés, leur autonomie contrôlée, leurs privilèges dosés, leurs espoirs fragmentés et leur solidarité dissoute.
Commentaires observations

Autres références à considérer
Sylvie Frigon et Dominique Robert traitent des relations de pouvoir en prison à travers la question de la santé. Elles soutiennent que le courant de la nouvelle santé publique entend responsabiliser les individus.
Antoinette Chavenet adopte une perspective de philosophie politique de la liberté pour se démarquer des approches interactionniste ou culturaliste et d’analyser les effets de la privation de la liberté sur la violence carcérale.

GRILLE DE