Finance islamique
La finance s’est donnée pour mission l’affectation et le négoce des ressources et des risques entre les agents économiques, avec la mondialisation celle-ci est devenue un système international permettant les échanges a l’échelle mondiale, pour se faire elle obéit a certaines règles. Règles élaborées uniquement en accord avec des critères rationnels visant l’efficacité comptable. La finance entend permettre la production du maximum de biens et services sans essayer de leur attribuer une quelconque qualité morale/éthique et par-delà même de définir tel investissement comme étant ≪ bon ≫ ou ≪ mauvais ≫, cette opposition se retrouve par contre chez les tenants de la finance éthique. Le développement de la finance islamique au cours des deux dernières décennies est l’un des développements les plus intéressants de l’histoire récente du secteur des services financiers mondiaux. Les institutions spécialisées en finance islamique reconnaissent désormais que leur marché n’est pas confiné à certaines régions du monde musulman mais commencent à s’étendre à l’échelle internationale
La finance islamique moderne remonte aux années 70. Elle reste actuellement très concentrée dans la région du Golf persique et en Asie du Sud, mais commence néanmoins à prendre de l’ampleur en Europe et aux Etats-Unis. Dans les années soixante les banques islamiques ne constituaient qu'un épiphénomène du marché financier, qui a suscité quelques recherches et des études portant le plus souvent sur sa viabilité... De nos jours avec plus de trois cents établissements, la présence des banques islamiques est immuable, une présence pesante et signifiante dans le marcher du moment qu'entre 40% et 50% des épargnants musulmans font confiance à ces institutions, ce qui leur fait au moins deux cents milliards de dollars de dépôts. Devant une telle situation beaucoup de banques traditionnelles occidentales se sont trouvé dans l'obligation d'introduire des produits