Finist le beau sokol
On peut affirmer que l’histoire Une Plume de Finist le beau Sokol est un conte merveilleux parce que plusieurs éléments de son univers narratif nous permettent de le croire. Premièrement, l’époque est indéterminée étant donnée que le conte débute par « Il était une fois… », une formule souvent utilisé pour débuter des contes merveilleux. L’époque est vague, il est impossible de savoir quand précisément les actions ont pris place. Deuxièmement, les personnages sont stéréotypés, une jeune fille d’une beauté merveilleuse, deux sœurs aînées qui envient le bonheur de la plus jeune, un prince qui apparaît parfois sous la forme d’un faucon, une tsarevna qui essai de séparer la jeune fille du prince et trois baba-yaga accueillantes. Troisièmement, les lieux sont typiques au conte merveilleux puisqu’ils abritent des créatures spéciales, ils sont éloignés des grands centres et ils sont en lien avec la monarchie. Par exemple, la jeune fille doit parcourir cent mille lieues dans une forêt où habitent des baba-yaga pour arriver au château du prince dont elle est amoureuse. Quatrièmement, le conte Une Plume de Finist le beau Sokol présente de nombreux objets spéciaux : une plume magique, un rouet d’argent, un fuseau d’or, une assiette d’argent, un œuf d’or, un métier d’or et une petite aiguille, ce qui nous indique qu’il s’agit d’un conte merveilleux. Cinquièmement, les contes merveilleux mettent en scène des actions invraisemblables. Se transformer en faucon, réaliser tous ses souhaits avec une plume magique et recueillir de l’aide de trois baba-yaga dans la forêt. Finalement, l’histoire se finit bien, « La jeune fille revit le prince lorsqu’il était éveillé et lui raconte ses multiples périples. Le prince l’aima davantage et décida de l’épouser. ». Suite à ce texte, nous pouvons conclure qu’il s’agit bel et bien d’un conte