flexibilité et chomage
Il est demandé au candidat :
1. de répondre à la question posée explicitement ou implicitement dans le sujet ;
2. de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ;
3. de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ;
4. de rédiger en utilisant un vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties.
Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation.
Sujet = La flexibilité peut-elle permettre la baisse du chômage des jeunes en France ?
DOCUMENT 1 –
La crise a entraîné une forte augmentation du chômage en France entre juillet 2008 et juillet 2010. Les premiers touchés ont été les travailleurs temporaires (CDD et intérim), car un grand nombre de contrats n'ont pas été renouvelés par les entreprises du fait de la baisse de leur activité. Mais les salariés en CDI ont également souffert, les défaillances d'entreprises, plans sociaux et licenciements économiques s'étant multipliés depuis le début de 2009.
Les inscriptions à Pôle emploi ont progressé de 28% en deux ans pour les hommes, contre 17% pour les femmes. Cela s'explique notamment par le fait que les hommes sont très présents dans l'industrie et la construction, de même que dans l'intérim, les secteurs qui ont été les plus touchés par la crise.
Le chômage des moins de 25 ans a explosé : + 25% de jeunes inscrits à Pôle emploi en deux ans. De même, en juillet 2010, plus de 700 000 travailleurs âgés de 50 ans et plus étaient inscrits à Pôle emploi en catégories A à C. A cet âge, cela signifie souvent une exclusion quasi définitive du marché du travail.
Autre conséquence de la crise : la durée moyenne du chômage est passée de 389 jours en janvier 2009 à 424 en juillet 2010.
La part des chômeurs