Fontaine maggiore de pérouse
La construction des villes médiévales passaient par l’élaboration de grands projets afin d’aménager une ville dont la population pouvait profiter. En effet, les villes du Nord et du Centre de l’Italie dès e début du XIIème siècle, développèrent une grande série de travaux tels que des palais communaux, des places, des fontaines ou encore des œuvres d’art. Mais toutes ses constructions avaient un but précis, faire naitre la notion de bon gouvernement dans la ville et répondre au bien commun. Nous sommes à la fin du XIIIème siècle et la plupart des villes du nord et du centre de l’Italie sont sous la forme de commune dirigée par le Popolo. La notion de commune a évolué au cours des siècles dans toutes les villes de l’Italie, en effet, on passe d’un gouvernement dirigé seulement par le podestat à un gouvernement également dirigé par le capitaine du peuple ou popolo (parti guelfe), notamment à Pérouse. Selon les villes, les deux pouvoirs pouvaient s’allier, diriger l’un à côté de l’autre ou l’un disparaissait. C’est à partir de cette époque que l’art et les grands travaux vont devenir une véritable composante de la politique.
Nous nous trouvons ici dans la ville de Pérouse, au centre de l’Italie dans la région aujourd’hui qui porte son nom, en 1277. Comme nous l’indique les documents, la commune se trouve sous la direction d’un seigneur et est dirigé par un podestat et un capitaine du peuple. L’influence du Popolo est ainsi bien présente. Nous trouvons trois documents de nature différente, le premier est une délibération du conseil concernant l’aqueduc qui sera relié à la fontaine, le second est composé d’une photo de la fontaine, le troisième est un schéma de la composition des différentes sculptures présentes sur la fontaine et le dernier document nous montre les inscriptions présentes sur la fontaine et encore visible aujourd’hui. De quelle manière la construction de la fontaine de Pérouse nous présente elle un projet monumental