Rugby :
366 074 licenciés
1 739 clubs

Football :
2 225 595 licences
18 199 clubs

En Nouvelle-Zélande, le rugby est roi. C'est le sport qui attire le plus de spectateurs dans les stades et le plus de licenciés dans les clubs.
Sur les millions d'habitants qui peuplent l'île, 142 000 ont une licence de rugby. C'est-à-dire que 3,5% de la population totale est inscrite dans un club, ce qui est énorme. Pour comparaison, le pourcentage est de 1,5% en Angleterre, le berceau de ce sport.

Au moment où le football tient une place de plus en plus importante, il est primordial de le situer dans le contexte plus général de la société dans laquelle nous vivons. Le football s’adapte-t-il correctement aux nouvelles exigences sociales ? La société a-t-elle ses propres exigences ? Quelle est l’évolution actuelle ? Y a-t-il un seul football ou un football à plusieurs vitesses ? Le football des riches et le football des pauvres ?
Très légitimement, nous pouvons nous poser toutes ces questions même si les réponses ne vont pas nous satisfaire pleinement. Le football possède cette capacité de s’adapter à cette société basée sur l’individualisme et où l’argent semble être le Dieu suprême.
Le paradoxe du football se situe justement au cœur de ce dilemme. Comment un sport collectif peut-il s’imposer dans un univers où règne l’individualisme ?L’égoïsme ou l’égocentrisme a-t-il sa place dans le football ?
On peut penser que oui à condition que les règles soient bien définies. La société doit obéir elle aussi à des règles. Chaque sport a ses spécificités, le football ne déroge pas à la règle. Les nouvelles classes d’âge ou nouvelles catégories nous semblent aller dans le bon sens : permettre aux enfants de jouer dans leur année d’âge et harmoniser âge et niveau scolaire. La pratique sportive doit être adaptée à l’âge : Foot à 5 puis Foot à 7, à 9 et enfin à 11.
Et pourquoi ne pas imaginer de commencer par le Foot à 4, à 5, à 6, à 7, à 8, à 9, à 10, pour terminer à 11 ?