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Comment le genre de la lettre et celui devient une arme pour dénoncer le pouvoir ?
Présentation du texte : récit anonyme contant es aventures de deux persans (Usbek et Rica) à travers leur correspondance qui compose le roman épistolaire des Lettres persanes. En publiant de façon anonyme,
Montesquieu cherche à fuir la censure. La correspondance d’un étranger permet à l’auteur de mettre en scène un regard critique sur les mœurs de son siècle. Le regard étranger et la lettre sont les appuis d’une dénonciation de la monarchie. 1.1 La lettre
Donne un effet de réel avec le jeu autour de l’énonciation qui la carcatérise : date, lieu, présence de l’émetteur et de son destinataire
Donne l’impression de pénétrer dans l’intimité des personnages par le jeu des pronom personnels : je/tu
Elle est contemporaine de l’action décrite : elle décrit l’espace, le lieu mais aussi le temps dans lesquels elle s’écrit ce qui permet de renvoyer à une situation précise : «
1.2 L’identité de l’émetteur est précisée. En écrivant on fait aussi son portrait
C’est un regard étranger avec la présence de noms , de lieux persans (champ lexical)
Allusions à la Perse « politique orientale »
Intérêt : un regard neuf posé sur une société inconnue et qui étonne, c’est une mise à distance critique
1.3 ce regard est ingénu
termes marquant la surprise « nous n’avons point d’exemple dans nos histoires », « j’y ai trouvé des contradictions »
le Persan dresse le portrait du monarque français : « le roi de France est vieux » avec une certaine objectivité : « j’ai étudié », « j’y ai trouvé ». C’est un regard qui tente d’être neutre qui n’est pas sans rappeler le recours à la raison des philosophes des Lumières.
→ Donc emploi de la lettre car propice à multiplier les points de vue sur une société étrangère à l’émetteur
2.1 Une lettre critique :
Le thème de cette lettre s’organise autour du champ lexical de la monarchie «