Frankenstein

916 mots 4 pages
Genève, 6 octobre 2013

Chère madame Shelley,
Je vous écris, suite à la lecture de votre roman Frankenstein, pour vous faire part des impressions que j’ai ressenties. Cette lecture m’a causé un long moment de réflexion.
Je tenais tout d’abord à vous dire que c’est avec grand plaisir que je me suis voué à cette lecture à l’esprit philosophique. On peut comprendre grâce à votre œuvre que l’homme est, comme le disait Rousseau, « bon par nature et corrompu par la société ».
La création du Dr Frankenstein n’est en fait méchante et cruelle qu’à cause de la société, qui la rejette et qui a peur d’elle. Vous avez, selon mon humble avis, très bien attribué à ce monstre les caractères humains et vous avez réussi à merveille le récit de l’aventure du « monstre » car celui-ci arrive à captiver le lecteur et à lui faire comprendre les sentiments humains de la créature. Outre ses traits humanoïdes, même si disproportionnés, on peut voir facilement des ressemblances dans ses traits moraux et ses sentiments. Un passage du chapitre XVI le montre bien : « Je sentais revivre en moi des émotions douces et délicieuses que depuis longtemps je croyais mortes. A demi surpris par la nouveauté de ses sensations, je me laissais emporter par elles ; oubliant ma solitude et ma difformité, j’osais être heureux ! ». Ce passage m’a montré que la créature que tout le monde juge par son aspect physique a bel et bien des sentiments. Elle souffre de cette discrimination et est donc rarement heureuse. Le « monstre » est ici heureux au premier jour de printemps, comme il arrive souvent à tout être humain, après un long hiver, d’être heureux du beau temps.
Tout ceci m’a porté à penser que la créature devait en fait être considérée homme. De plus on voit que cette « créature » a des sens (Chapitre XI, ligne 4) « Une étrange multiplicité de sensations m’assaillit : je vis, je touchai, j’entendis, je sentis ». Son intelligence et ses capacités continuent de croître, tel un nouveau-né découvrant

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